42 – e
Exposé
|
Exposé
|
Réformes Principales |
Main Reforms |
Nous voici au dernier chapitre du programme, celui des principales réformes que demande notre parti. Il y en aura vraisemblablement d’autres, d’ordre mineur, qui s’y ajouteront dans l’avenir, découlant des principes du programme, maïs nous nous en tenons présentement aux plus importantes. La première est la suivante : |
We’ve now come to the final chapter of the program, that of the main reforms called for by our party. There are likely to be more minor ones added in the future, based on the principles of the program, but for now we’ll confine ourselves to the most important. The first is as follows: |
1.— Le P.N.S.C. veut une réforme complète dans la distribution des terres de colonisation, aux fins de satisfaire à tous les besoins des Canadiens. |
1.— The N.S.C.P. wants complete reform in the distribution of settlement land, to meet all the needs of Canadians. |
Cet article aura sa contre-partie dans les programmes de politique provinciale de notre organisation. Il est d’une nécessité urgente. Les grands domaines de colonisation, qui constituent le plus important héritage du peuple, ne nous appartiennent plus. Quelques vautours rapaces, pour la plupart venant de l’étranger, s’y sont abattus, et les enfants de la nation en sont tenus éloignés. S’il y a une épuration radicale à faire, c’est celle de nos forêts. Les grandes compagnies de pulpe et de papier, nous dira-t-on, ont besoin de bois pour alimenter leurs usines. Nous ne ferons pas disparaître le bois par enchantement, il existera encore. La seule différence sera que les compagnies l’achèteront des colons, au prix régulier du marché. Ce bois appartient au peuple, c’est le peuple qui en bénéficiera. Il a été donné par la Providence à la race canadienne pour le bonheur de la race canadienne ; c’est en détourner la fonction principale que d’en faire la proie de quelques gros spéculateurs. Grâce à la toute-puissance que de mauvais gouvernants leur ont donnée dans nos forêts, les grosses compagnies ont paralysé la colonisation et arrêté de façon désastreuse l’expansion de la vie organisée en ce pays. Le Parti National Social Chrétien mettra fin à ce système désastreux et rouvrira |
This article will have its counterpart in our organization’s provincial policy programs. It is urgently needed. The great colonial estates, the people’s most important heritage, no longer belong to us. A few rapacious vultures, most of them from abroad, have descended on them, and the nation’s children are being kept away from them. If there’s a radical clean-up to be done, it’s that of our forests. The big pulp and paper companies, we’re told, need wood to fuel their mills. We won’t make wood disappear by magic; it will still exist. The only difference will be that the companies will buy it from the settlers, at the regular market price. This wood belongs to the people, and it is the people who will benefit from it. It was given by Providence to the Canadian race for the happiness of the Canadian race; to make it the prey of a few large speculators is to divert its main function. Thanks to the omnipotence that bad governments have given them in our forests, big business has paralyzed colonization and disastrously halted the expansion of organized life in this country. The National Social Christian Party will put an end to this disastrous system and reopen |
[42] |
[42] |