37 – e
Exposé
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De plus, les détenteurs de capitaux, tout en faisant produire leur argent au bien-être général et à leur subsistance, ne pourront pas compter sur les profits déraisonnables du passé. L’argent ne doit pas produire de l’argent, seule l’activité créatrice appliquée à l’argent pourra le faire. Aucun revenu ni aucun intérêt d’aucune sorte ne pourra être soutiré des collectivités ou des individus sur des capitaux endormis ; ceux-ci, ne servant à rien, il serait anti-social et injuste que leurs possesseurs en tirent quoi que ce soit. |
What’s more, capital owners will not be able to rely on the unreasonable profits of the past, while making their money work for the general welfare and their livelihood. Money must not produce money; only creative activity applied to money can do that. No income or interest of any kind can be extracted from communities or individuals on dormant capital; as it serves no purpose, it would be anti-social and unjust for its owners to derive anything from it. |
4.— Le P.N.S.C. exige une participation du peuple dans les profits accumulés des grandes corporations financières, profits qui ont été accumulés au moyen de lois qui les protègent. |
4.— The N.S.C.P. demands that the people share in the accumulated profits of the big financial corporations, profits that have been accumulated through laws that protect them. |
Cet article découle des principes précédemment exposés. Si l’argent, utilité nationale qui ne tire sa valeur que de la confiance commune nationale, ne doit pas dormir entre les mains des individus, encore moins doit-il dormir entre les mains des grandes corporations, qui ont un plus vaste champ d’initiative. Une législation dans ce sens profitera directement au peuple : soit par la confiscation des profits accumulés au profit des caisses spéciales d’aide et de secours ; soit par l’initiative même des corporations qui, ne voulant pas subir ces confiscations dans l’avenir, verront à ne pas avoir de profits accumulés, soit par un accroissement de leur personnel ou des salaires, soit par une diminution des prix de leurs services ou commodités. |
This article stems from the principles set out above. If money, a national utility which derives its value only from the national common trust, should not sleep in the hands of individuals, even less should it sleep in the hands of large corporations, which have a wider field of initiative. Legislation along these lines will directly benefit the people: either through the confiscation of accumulated profits for the benefit of special aid and relief funds; or through the very initiative of corporations which, not wishing to suffer such confiscations in the future, will see to it that they have no accumulated profits, either by increasing their staff or wages, or by lowering the prices of their services or commodities. |
5.— Le P.N.S.C. exige la formation d’une Banque Centrale, propriété entière de l’Etat, qui aura pour fonction unique de faire les échanges avec l’étranger et de stabiliser le cours de la monnaie canadienne sur les marchés étrangers. |
5.— The N.S.C.P. calls for the creation of a Central Bank, wholly owned by the State, whose sole function will be to trade with foreign countries and stabilize the value of the Canadian currency on foreign markets. |
Une Banque Centrale ne doit pas être la propriété d’individus, car il est illogique qu’un organisme privé ou semi-privé puisse jouer avec les émissions de monnaie nationale quand c’est l’Etat qui est responsable de cette monnaie et doit subir, en définitive, les conséquences de toutes les manipulations de la Banque Centrale. L’expérience du passé, et surtout du récent passé, accuse de façon criante les banques centrales du genre de la Banque d’Angleterre, des Federal Reserve Banks américaines, de la Banque de France, organismes semi-privés qui sont devenus de simples succursales de la Banque Internationale de l’or; c’est par leur entremise de la Banque Internationale, ce super-gouvernement financier mondial, réussit à influer |
A Central Bank should not be owned by individuals, for it is illogical that a private or semi-private organization should play around with the issuance of national currency when it is the State that is responsible for this currency and must ultimately suffer the consequences of any manipulations by the central bank. The experience of the past, and especially of the recent past, points the finger at central banks such as the Bank of England, the American Federal Reserve Banks and the Banque de France, semi-private bodies which have become mere branches of the International Gold Bank; the International Bank, the world’s financial super-government, is able to exert such a powerful influence |
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